De l’autre côté du micro – Zoé

Chaque mois, à travers la newsletter, nous vous proposons d’aller à la rencontre d’un·e bénévole de Radio Activité.

Comment as- tu commencé ton aventure avec RA ?

J’ai rencontré Radio Activité à ses débuts. J’étais alors présidente de Radio Germaine, la radio de Science Po où j’étais étudiante avec Chloé, la cofondatrice de Radio Activité. Chloé et Antoine, le cofondateur, étaient sur le départ vers l’Irak pour faire des ateliers radio et m’ont demandé si je souhaitais diffuser des extraits des productions sur l’antenne de Radio Germaine. J’étais hyper emballée par l’idée de l’asso. Quelques semaines plus tard, je donnais des coups de main pour les montages. Puis l’année suivante, en 2017, j’animais plusieurs ateliers. 

J’ai commencé par animer des ateliers aux Grands Voisins avec Giulia la coprésidente actuelle de RA, avec l’association Capacités. On abordait les questions de logement avec les participant·e·s.

Quels ateliers t’ont marquée ?

Parmi les nombreuses expériences qui m’ont marqué à RA, il y en a deux dont je garde un souvenir précieux. J’aime beaucoup travailler avec les enfants et nous avons animé une série d’ateliers dans une Maison de l’enfant à Bry-sur-Marne. J’ai été touché par l’implication des éducateur·ices qui étaient persuadé du bienfait du dispositif radio. Nous y sommes retournés plusieurs fois, ce qui m’a donné l’opportunité d’assister à l’évolution de ces enfants. 

Une autre expérience qui m’a beaucoup émue, c’est notre deuxième voyage à Bekaa au Liban où nous avons installé la première radiobox. Nous y avons animé des ateliers en mixité choisie avec les femmes de l’association Women Now qui venaient en aide principalement à des femmes syriennes. C’était une nouvelle approche pour nous de savoir que nous construisions ensemble un projet pérenne. Les femmes se sont appropriées la box et nous avons animé les ateliers avec la perspective d’un projet à long-terme.

Quel est ton rapport à la radio  ?

Je suis journaliste radio. La radio c’est mes jours, mes nuits, toute ma vie quoi. En début d’atelier on demande souvent “quel est leur premier souvenir avec la radio”. Je me rappelle voir mon père s’endormir avec la radio dans son baladeur tous les soirs, pour moi c’était son doudou. Je suis passée du doudou à la radio. J’ai voulu faire de la radio avant d’être journaliste. Je ne souhaitais pas faire de la presse ou de la télé. La radio est le mode d’expression qui me parle le plus, je suis auditrice avant d’être journaliste.

Qu’est-ce qui te plait dans les ateliers radio ?

Les ateliers radio me remémorent les bases de la radio. Je vois la radio comme un média démocratique et facile d’accès quand on le sait. Les ateliers radio nous permettent aussi de le faire savoir aux participant·e·s qui en sont un peu éloignés. C’est un outil facile à manier, une manière de diffuser la voix rapidement.