Huda Petit Cerf, la suite…

En juillet, nous sommes retournés faire un podcast avec les résidents du centre d’hébergement Huda Petit Cerf à Paris. Cissé, Mariame et Mamadou sont des demandeurs d’asile. Ils.elles ont décidé pour leur émission de réagir à quelques phrases comme : “Le racisme n’existe pas en France”, “Une fois arrivée en France, c’est bon, c’est réussi”, “La vie de couple en France”…..

L’émission en entier est disponible ici

Un atelier facilité par Antoine Lalanne-Desmet en juillet 2021.

Avec une classe allophone à Marseille

Podcast produit par la classe allophone du lycée Léonard de Vinci à Marseille et leurs camarades

Ces deux podcasts sont nés de la volonté de ces jeunes adultes de rencontrer leurs camarades du lycée avec qui ils n’ont pas l’occasion de discuter. Cela s’explique en partie par l’absence de langue commune pour pouvoir discuter et la timidité de s’adresser à des inconnus dans un pays où l’on vient d’arriver.

Les podcasts en intégralité sont à écouter ici

Un atelier facilité par Silvia Beraldo, Charline Pouret et Antoine Lalanne-Desmet avec la complicité bienveillante des professeurs Francis & Alix

Huda Petit Cerf

Rencontre le temps d’un podcast entre les résidents du centre d’hébergement Huda Petit Cerf à Paris. On parle de demande d’asile, de son travail et on se donne de la force

Le podcast est disponible en intégralité sur Facebook : facebook.com/121993091700563/videos/557494025226685

Atelier facilité par Eloïse Mestres et Antoine Lalanne-Desmet en février 2021. Montage par Emmanuelle Rivet

Nous sommes retournés faire un podcast dans ce centre d’hébergement quelques mois plus tard… c’est à écouter ici : http://radio-activite.fr/huda-petit-cerf-2

CBB Calais Border Broadcast

Voilà quatre ans que nous allons à Calais…

En quatre ans, la situation n’a pas changé. Elle est même pire. Les violences policières à l’égard des exil.é.e.s existent toujours et sont encore plus intenses. Les exil.é.e.s vivent dans la rue, cherchent au péril de leur vie à aller en Angleterre et le travail de associations est toujours plus complexe et empêché.

Au départ nous faisions des ateliers radios d’une journée avec des exilé.e.s dans le cadre de notre projet MicroCamp Radio. Nous avons ensuite installé un studio permanent.

Ce studio a donné naissance à la Calais Border Broadcast (CBB, le miroir de BBC, de l’autre côté de la Manche), une radio avec les exilé.e.s. Le projet était porté par des bénévoles de l’accueil de jour du Secours Catholique calaisien. Il a fonctionné sans toutefois s’ancrer. Ceci est en partie lié au fait que la radio reposait localement sur peu de personnes. Calais est un lieu de passage pour les exilé.e.s, mais aussi pour les bénévoles.

Nous sommes revenus plusieurs fois en 2O21 pour former un groupe conséquent. Pendant cette nouvelle formation avec des bénévoles d’Utopia56, du Secours Catholique et des exilés, nous avons pris plusieurs jours pour définir précisément les objectifs et les impacts qu’une radio pourrait avoir sur le territoire

Résultat, nous avons décidé collectivement de diffuser à majorité sur What’s app et de faire vivre sur cette radio 4 formats en 4 langues  : un flash info, un guide d’infos pratiques mis à jour chaque mois, des pastilles répondant à une question concrète et un micro de libre antenne aux exilé.e.s.

Les participant.e.s de la formation ont appris à faire tout cela et à le faire vivre dans la durée.

La radio est relancé. Pour écouter la CBB, c’est sur Facebook et What’sapp

Formation facilitée par Antoine Lalanne-Desmet, Mathilde Costil, Eloïse Dubrana, Jumah Almohammad et Emmanuelle Rivet.
Photos par Emmanuelle Rivet.

Dans une maison de l’enfance

Pastilles

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La vie quotidienne

Boutton play

depuis trois ans, nous intervenons dans une maison de l’enfance qui favorise l’accueil des fratries, pour un accompagnement éducatif et psychologique, suite à une décision judiciaire ou administrative de placement destinée à assurer la protection d’enfants.

ateliers facilité par Zoé, Charlie, Constant, Antoine et Eloïse en partenariat avec le Théâtre de la cité internationale

Au collège Jorissen à Drancy

Pastilles

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Harcèlement et consentement

Boutton play

13 et 20 mars 2018

Nous sommes avec les 4ème C du collège Jacques Jorissen à Drancy au nord de Paris, en banlieue.


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Mesdames Berger & Lerouge, deux enseignantes du collège racontent…

Chaque jour apportait son lot d’interrogations en classe : « Mais si la femme a suivi un inconnu et s’est fait violer, c’est un peu de sa faute, non ? Et quand il y a une matraque, est-ce que c’est un viol ? C’est quoi le féminisme ? Pourquoi c’est pas cool de faire des compliments dans la rue ? » Visiblement l’actualité centrée autour des violences faites aux femmes mettait la classe en ébullition. Nos élèves avaient besoin d’un espace de réflexion et d’expression. Cent questions plus tard, nous avons monté un atelier radio avec Radio Activité!

Jeudi 8 mars : ce jour aurait été parfait, mais rien n’est si simple. La journée internationale des droits des femmes ne sera pas le jour de notre premier atelier radio. Chose miraculeuse néanmoins, tout est allé vite : contact, organisation et financements. Le sujet est dans l’air !

Mardi 13 mars : les micros sont en place, la salle 107 et le CDI se sont transformés en deux mini studios pour chaque groupe de 12 de la 4eC. Les élèves encore sceptiques arrivent un à un et s’installent aux côtés d’Antoine et d’Alice. Les intervenant·e·s sont fort·e·s, très fort·e·s : les langues se délient vite. Un premier tour de table, micro éteint, leur permet de raconter leur premier souvenir radio : l’évocation de la musique sur la route des vacances les pousse à prendre la parole, à rire, à s’interroger les un·e·s les autres. Deuxième tour avec les micros allumés cette fois : on apprend à bien tenir les deux micros, à poser sa voix, à se les passer sans faire de nœuds (complexe quand on est 12 autour d’une table avec deux mètres de fil…) et surtout on prépare un jingle. Et enfin, l’émission ! On se croirait vraiment en studio tant les groupes sont concentrés sur leur objectif : faire une émission autour de la question de la place des femmes dans la société. Nous, les adultes, on l’a vécu comme une parenthèse enchantée. C’était génial de voir les élèves s’interroger les un·e·s les autres, veiller à la répartition de la parole, revenir sur des sujets et essayer de faire avancer des discussions pourtant complexes (et de façon bien plus respectueuse que ce que l’on peut parfois entendre en ce moment…).


Quand la sonnerie retentit, c’est l’enthousiasme général, avec une légère frustration et l’envie de recommencer. Les journalistes en herbe disparaissent aussi vite qu’ils sont arrivés, appel de l’estomac oblige, mais le sujet est loin d’être clos ! Et c’est tant mieux.


A Brest avec des mineurs isolés étrangers

Pastilles

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Macron et million

Boutton play

4 février 2017

Aujourd’hui nous sommes à l’université de lettres Victor Segalen, dans le centre-ville de Brest pour un atelier avec des mineurs isolés étrangers coordonné par les associations Zéro Personne à la rue et Solami.

Pour cet atelier suite à un ennui de salle, nous nous installons à l’écart, dans un coin de couloir de l’université. Nous récupérons dans une des salles de classe quelques chaises et deux tables, nous installons les micros, les amplificateurs et nous voilà prêts : la magie opère : nous sommes dans un studio de radio !

Cinq jeunes participent : Mamadou, Boubakar, Abou, Ousmane et Armel. Kevin et Mamadou se joignent à nous en cours de route. Ces adolescents que l’administration française nomment des « mineurs isolés étrangers» se présentent timidement.  Ils gardent leurs épaisses doudounes mouillées par la bruine du dehors. Ils ont entre 15 et 18 ans. Seul Armel est très bavard, il nous raconte déjà, en parlant de lui à la troisième personne, qu’il adore le théâtre d’improvisation et la chanson « le téléphone pleure » de Claude François.

L’atelier commence sous les regards de Brigitte, Robert, Charlie, Lisa et Sylvain, des bénévoles brestois investis dans l’action en faveur des personnes migrantes. Mamadou s’exprime en peuhl, Ousmane l’encourage et Boubacker traduit. Ensemble, nous partageons nos souvenirs de radios. Les adolescents timides se dérident lorsque nous abordons des souvenirs de matchs de footballs et la force de certains présentateurs pour faire exister en quelques mots dans l’esprit des auditeurs des actions. Abou révèle alors qu’enfant, il a demandé à son père et son frère d’où provenaient les voix qu’il entendait et cherchait sous la table. En fait, elles provenaient du poste de radio.

Il est temps d’utiliser les micros, Armel et Ousmane s’en emparent en premier. Ils lancent la conversation, s’interrogent et parlent de sport puis Abou parle de sa passion pour la musique, en particulier d’Alpha Blondy. Il chante. L’échange prend fin, ils rient. Ousmane dit qu’il trouvait dur de s’exprimer dans un micro, mais que cela va mieux maintenant.

Abou, presque inquiet, nous demande de quoi nous allons parler dans le reste de l’émission. Un des adolescent lance : « de la vie à Brest », un autre souhaite évoquer son chemin jusqu’en France. Boubackar réplique qu’il ne préfère pas, que « c’est trop dur » et que « ça [le] réveille la nuit d’y penser ». Chacun écrit un thème sur un papier.

Les adolescents inventent un jingle. Armel introduit l’émission et la conversation démarre sur la vie quotidienne à Brest, les galères administratives, le centre d’accueil, les passions, la musique, l’avenir et quelques questions bonus que nous glissons aux adolescents. L’un d’entres elles est : « si vous pouviez inviter n’importe qui à dîner, qui serait cette personne ? ». « Emmanuel Macron », réplique soudain Ousmane, « comme ça il pourrait débloquer ma situation administrative en claquant des doigts ».

En théorie, ces adolescents peuvent bénéficier de l’aide sociale à l’enfance, en pratique face à l’administration ils peinent à faire reconnaître leur minorité ou leur isolement et se retrouvent à la rue. Une situation qui concernerait une centaine de mineurs, rien qu’en Ile-de-France et qui existe aussi à Brest, comme en témoigne les paroles de cette émission.

Projet

Installation du studio-radio mobile à Calais

Pastilles

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Chant iranien

Boutton play

Pourquoi ?

Boutton play

30 & 31 janvier 2018. Emissions en français, arabe et dari.

Aujourd’hui, nous sommes à Calais. Nous déposons un studio radio mobile et formons des salariés et bénévoles du Secours Catholique pour qu’ils accompagnent des exilés dans la création de leurs propres émissions de radio.

A notre arrivée, Jacky nous attend à l’extérieur de la gare de Calais. Il trouve à ses pieds une carte plastifiée. A l’intérieur, un badge d’un journaliste de TF1 : comme souvent Calais est « au cœur de l’actualité ». Près de 11 ans que Jacky est salarié au Secours Catholique. Au début, le Calaisien accompagnait les demandeurs d’asile dans leurs démarches administratives et puis, il est devenu animateur auprès des exilés. Dans la voiture en route vers l’accueil de jour de la rue de Moscou, Jacky raconte que la situation ne cesse d’empirer depuis le démantèlement de la « jungle ». Les exilés sont près de 800 à dormir dans des tentes dans la zone industrielle des Dunes, rue des Verrotières et dans deux autres endroits. Les violences contre les bénévoles et les exilés se multiplient. La mairie a aussi expulsé le Secours catholique de son ancien local. « Tant mieux finalement, le nouveau est beaucoup mieux », rit Jacky. Le nouvel accueil de jour est donc à 3 kilomètres de la zone industrielle où dorment les exilés, cela correspond à une quarantaine de minutes de marche. « Mais au moins, il est dans le centre. Ils sont un peu moins exclus de la ville et cela permet de toucher plusieurs communautés différentes», précise Jacky. Les exilés peuvent s’y réchauffer pendant toute l’après-midi et oublier un moment la boue qui trempe leurs chaussures.


Afficher une carte plus grande

Nous installons le matériel radio dans une petite salle de l’accueil de jour. Françoise, Véronique, Anaëlle, Jacky et Maria-Vittoria nous rejoignent. Notre rôle aujourd’hui est de leur apprendre à devenir des « facilitateurs », c’est-à-dire à créer une conversation radiophonique et à favoriser la prise de parole de tous. Nous faisons une série de jeux et exercices pour définir les objectifs et pratiquer.

Quelques heures plus tard, le studio-mobile radio arrive de Paris en voiture. L’équipe du Secours catholique se presse autour de cette table en hêtre, radiophonique et transportable. Les micros sont installés. Tout le système son est calfeutré, seuls quelques boutons colorés dépassent pour permettre une utilisation facile et une diffusion en direct, sur internet. Ce prototype a été créé entre mars et juillet 2017 par Alexandre Plank, réalisateur à France Culture, Mathieu Touren, opérateur du son à Radio France et une quinzaine d’étudiants de l’Ecole nationale supérieure de création industrielle (ENSCI-Les ateliers) avec leur enseignant Roland Cahen. Le prototype devrait rester à Calais pour quelques mois.

Pendant que l’équipe termine les réglages du studio, les bénévoles et salariés du Secours Catholique, s’emparent de micros afin de prendre en main le matériel et de réaliser des interviews des exilés. Nous entrons dans la salle principale de l’accueil de jour. Des soudanais, iraniens, afghans s’y retrouvent pour passer le temps, se réchauffer, boire du thé, se reposer et recharger les batteries de leur téléphones. Une salle est dédiée entièrement aux femmes Assis sur un banc, trois garçons iraniens discutent en jouant un jeu de pions. Jacky s’approche et leur demande en farsi leur premier souvenir de radio. Il doit poser les questions en français, les traduire en farsi, tendre le micro à son interlocuteur, puis traduire à nouveau. Il s’emmêle un peu les pinceaux et souffle quand l’entretien s’achève. « Pas facile » ! Un peu plus loin, des exilés se coupent les cheveux dans un salon de coiffure improvisé. Toute timide, Maria-Vittoria interroge un homme kurde syrien pendant que Véronique enregistre sa conversation avec un jeune soudanais en mêlant le français et l’anglais.

Le lendemain, nous écoutons religieusement ces petits micro-trottoirs, cherchons comment améliorer les questions, l’écoute et élaborons des clefs pour transmettre l’envie de la radio aux exilés. L’objectif est qu’ils s’interrogent eux-mêmes, les uns les autres sans notre intervention. Maria nous rejoint pour participer à cette formation. Elle est accompagnée de Loup Blaster, auteure du film AL HURRIYA الحریة – Freedom – Liberté.

L’après-midi nous présentons aux exilés le studio radio mobile. Véronique prend la parole, Hisham et Jacky traduisent en farsi et arabe. Des exilés s’assoient à la table-radio pour discuter dans les micros. L’équipe du Secours Catholique est accaparée par la technique du studio. Ils paniquent un peu, persuadés que quelque chose cloche. Pourtant tout est opérationnel. Finalement, les exilés discutent et les craintes des bénévoles s’apaisent. La première émission avec ses hésitations et petits ennuis techniques est diffusée en direct. Les exilés décident de  la consacrer au règlement Dublin. Cette procédure oblige un exilé à déposer ses empreintes dans le premier pays européen qu’il traverse. Il sera alors contraint d’effectuer toutes ses démarches administratives dans ce pays quelques soit ses envies et objectifs. Ce protocole peu adapté aux réalités des exilés contraint certains d’entre eux à se bruler les doigts pour faire disparaitre leurs empreintes.

Un peu plus tard, Françoise s’est installée à la technique. Dos à la fenêtre, casque recouvrant ses oreilles, elle lève et abaisse délicatement les boutons pour régler le volume de l’enregistrement. Elle a un sourire en coin. Elle est concentrée. Jacky s’installe avec deux Iraniens d’origine afghane autour du studio-mobile. La conversation en farsi est très intime. L’homme exilé se souvient au micro de son père en train d’écouter la BBC à Téhéran. Lui avait 4 ans. En plein direct, Véronique intervient doucement pour demander si l’homme peut réciter un poème ou chanter.

Fin de journée, les exilés quittent l’accueil de jour. Le lendemain, dans un contexte toujours plus tendu entre exilés, forces de l’ordre, gouvernement et associations, de violentes bagarres éclatent lors d’une distribution de nourriture et font une vingtaine de blessés.

Face à cela, l’accueil de jour du Secours Catholique est un espace de répit ouvert à tous. Les bénévoles et salariés s’échinent à accompagner du mieux possible les exilés et leur rendre la vie plus paisible. Ils voient le studio-mobile radio comme une manière d’être encore plus proches des exilés, de pouvoir accéder à leur parole sans filtre. Cet objet pourra aussi faire entendre leurs voix sur des thèmes qu’ils veulent au monde, à leur famille et aux responsables politiques.

Projet

Les ateliers Radio Activité

Retrouvez tous nos ateliers radios :

juin 2018 ateliers MicroCamp Radio au Liban avec des personnes exilées

21.05.2018 au comité parisien

mai 2018 ateliers MicroCamp Radio en Grèce avec des personnes exilées à Athènes, Kilkis et Lesbos

02.05.2018 dans la chambre anéchoïque de l’IRCAM avec JP Manova et des jeunes vivant dans les banlieues de Paris

25.05.2018 avec Elise Chatauret et Edouard Zambeaux au Théâtre de la Cité Internationale

19.05.2018 à la maison des familles de Gentilly

17.05.2018 dans une maison de l’enfance avec des enfants entre 6 et 12 ans.

04.04.2018 dans la chambre anéchoïque de l’IRCAM avec JP Manova et des jeunes vivant dans les banlieues de Paris

13.03.2018 et 20.03.2018, avec la classe de quatrième du collège Jorissen à Drancy

04.03.2018, avec les enfants du centre d’hébergement d’urgence Magenta

03.03.2018, au FGO-Barbara avec les jeunes de l’atelier Flow Itinérant

07.02.2018, dans le Fabulus des Alchimistes à Bondy

04.02.2018, à Brest avec des mineurs isolés étrangers

30 et 31.01.2018, l’installation du studio radio mobile à Calais

30.12.2017, aux Grands Voisins à Paris avec l’association Capacités et des personnes en hébergement d’urgence

20.12.2017, dans le village de Lespinassière dans le département de l’Aude en Occitanie.

octobre 2017, dans une maison d’arrêt en France

22.10.2017, à la Fondation Good Planet à Paris

08.10.2017, in Basirma refugee camp in Erbil Governorate, Iraq

07.10.2017, in Turaq community center with Judy Organization for Relief and Development

05.10.2017, 2 workshops in the district of Daratu دارتو , Iraq with Judy Organization for Relief and Development : mixed group & women only group

03.10.2017, in Ashti IDP Camp in Sulaymaniyah Governorate, Iraq

02.10.2017, in Barika camp with Syrian women in Sulaymaniyah Governorate, Iraq

01.10.2017, à l’école française de Sulaymaniyah, Iraq

19.09.2017, 2 workshops in Harsham camp, Iraq:  Hope in the camp & Afternoon program

11.09.2017, dans le camp d’Ashti 2, Iraq

07.09.2017, in Domiz-1 camp with Syrian refugees

07.09.2017, in Bersive-2 IDP camp

21. 08.2017,  at the Open House with refugee in Tbilissi

20.08.2017, at Kometa’s house in Pankissi, Georgia

17.08.2017, chez New Vector à Tbilissi en Géorgie avec des usagers de drogue

15.08.2017, à Shavshebi en Géorgie avec des déplacés géogiens

15.08.2017, à Gori en Géorgie avec des déplacés géorgiens

23.06.2017, dans un centre d’accueil et d’orientation à Annecy (CAO)

21.06.2017, à la fête de la cité internationale de Paris

20.06.2017, à l’accueil de jour de Calais

05.06.2017, à l’accueil de jour de Calais

20.05.2017, au théâtre de la cité internationale sur le thème de l’amour avec le lycée Robert Doisneau de Corbeil-Essonnes

05.04.2017, aux Grands Voisins

.03.2017, au théâtre de la cité internationale sur le thème de la politique

.02.2017, au théâtre de la cité internationale sur le thème du rêve

.01.2017 au théâtre de la cité internationale sur le thème du départ